Le Beaujolais, un goût de paradis

Qui ne connait pas les vins Beaujolais ? Riches en saveurs et pleins de surprises, le Beaujolais est un indispensable dans vos caves. Comme le disent si bien les vignerons, pour les consommer comme il se doit, il faut que les grands crus fassent leurs Pâques.

 

Le saviez-vous ? Le nom « Beaujolais » vient de son ancienne capitale « Beaujeu » qui, auparavant, s’appelait « Bellojovium ». Ce territoire est offert en 955 pour la dote de la sœur d’un des rois des francs, Mathilde. Se situant au nord de Lyon, le Beaujolais s’étend sur 22 000 hectares de vignobles entre le Mâcon et Lyon.

 

Cette région se répartie en deux zones :

 

- Au Nord : Les terres des Beaujolais Villages et les Crus avec des sols majoritairement granitiques.

 

- Au Sud : Les terres de l’AOC Beaujolais générique avec des sols plutôt composés d’argiles et de calcaires.

 

Le Beaujolais est reconnu mondialement par sa production de vins rouges avec 97% de la totalité du terroir de la région. Les vignobles de Beaujolais se répartissent parmi de nombreux propriétaires ; certains vendent les raisins, d’autres du vin aux négociants, et d’autres mettent, avec leurs propres étiquettes, le vin dans des bouteilles. Administrativement, la région du Beaujolais est rattachée aux vignobles de la Bourgogne.

 

Mais alors, le Beaujolais est un vin de Bourgogne  ?

 

Le point de départ des vignobles de Beaujolais date du IIème siècle où la Gaule romaine amène sur cette région la viniculture comme dans beaucoup d’autres régions. Nous retrouvons encore des traces de cette période, sur la Côte de Brouilly et sur Morgon, où des voies étaient aménagées pour sillonner. Comme dans la région du Languedoc, les vignobles du Beaujolais ont été abandonné à cause des invasions au Vème siècle durant l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. C’est au VIIème siècle que les vignobles renaissent grâce aux moines qui reprennent leurs productions. L’identité spécifique du Beaujolais se développe au XIVème siècle en se détachant du Duché de Bourgogne, Philippe le Hardi. Ce dernier exclut le cépage Gamay de la partie septentrionale de la Bourgogne. En se réfugiant en Beaujolais, il observe que la terre est bien plus propice à l’œnologie que la Bourgogne.  

 

Les vignobles de Bourgogne ont toujours fourni une part importante du marché vinicole alors que le Beaujolais a commencé à correctement s’exporter à la moitié du XXème siècle. C’est dans les années 50 que la tendance de boire des vins dans leurs premières jeunesse est née avec le Beaujolais nouveau. Le succès mondial du vin de Beaujolais au caractère fruité est en augmentation constante. A ne surtout pas négliger les vins Beaujolais plus complexes et puissants qui peuvent parfois nécessiter d’attendre 10 ans avant de la déguster.

 

 

 

En avril 2018, l’UNESCO labellise le Beaujolais comme le « Géoparc mondial de l’UNESCO ». En plus de la qualité de ses vins reconnus mondialement, l’UNESCO reconnait cette région vinicole par sa richesse, son exceptionnalité géologique et la complexité de ses terres. Le projet de ce territoire est orienté vers la valorisation des géo-patrimoines, de l’architecture, de la protection de la biodiversité, etc. Le Beaujolais jouit d’un climat méridional avec des températures un peu plus élevées que la Bourgogne. Les hivers sont frais et les étés sont chauds avec un climat plutôt tempéré grâce aux influences continentales. 

 

Pssssssit pour info : La région vinicole de Beaujolais est protégée par des monts ce qui permet d’éviter les températures extrêmes.

 

Les sols les plus intéressants pour le cépage Gamay se trouvent au nord de la région, qui est distinguée par une appellation spécifique : « Beaujolais-Villages ». La majorité des vins de cette appellation sont rouges mais elle peut aussi produire des blancs élaborés à partir de cépage de Chardonnay. A l’intérieur de la zone beaujolais village 10 villages sont considérés comme des grands crus : St.Amour, Juliènas, Chenas, Moulin-à Vent, Fleurie, Chiroubles, Morgon, Regnié, Brouilly, et Côte de Brouilly.

 

Dans les années 30, on disait que le beaujolais était le troisième fleuve qui abreuvait la capitale de la gastronomie, Lyon. C’est pourquoi, parmi ses appellations, nous vous proposons une sélection de différents profils fruités proposant une expérience unique en bouche.

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